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L’intérêt de S. Freud pour les expériences qui datent d’époques toujours plus refoulées de la vie de l’homme, augmentait à mesure qu’il approfondissait la connaissance de l’appareil psychique.
Son laboratoire de recherche était la pièce réservée aux séances et le matériel d’enquête était les libres-associations de ses analysés : pensées, images, émotions, sentiments, fantasmes et rêves extériorisés et verbalisés durant les séances quotidiennes.
Depuis les choses n’ont pas beaucoup changé du moins pour ces professionnels qui ont continué à travailler selon les enseignements du Maître. Certains ont apporté des modifications à la technique réduisant la fréquence hebdomadaire ou modifiant le setting, d’autres, comme les micropsychanalystes, au contraire ont augmenté la durée des séances afin de consentir un relâchement des résistances au cours du travail analytique. Technique qui n’était pas étrangère du tout à Freud qui l’avait déjà appliquée à ces cas qui, comme lui-même l’avait dit, nécessitaient plus d’une heure par jour pour se « dégeler » c’est-à-dire devenir plus communicatifs.
Par la suite, le matériel des connaissances sur les expériences primaires s’enrichit des données recueillies par la psychanalyse infantile et de l’observation de l’enfant.
Au cours des années 70 notre science a bénéficié des publications du pionnier néo-zélandais A. W. Liley, de N. Peluffo et S. Fanti qui confirmaient l’existence de la vie psychique foetale et l’importance de l’imprinting intra-utérin pour le développement successif de l’individu.
L’intérêt de N. Peluffo pour la vie intra-utérine s’était concentré sur une dynamique particulière existant entre la mère et le fœtus, définie par le « retenir/expulser ». Il s’agit d’une relation ambivalente caractérisée par la co-présence de poussées conservatives et de poussées expulsives vers l’embryon/fœtus.
L’hypothèse de l’auteur qui, ainsi que l’a écrit Q. Zangrilli, a trouvé confirmation dans les récentes recherches effectuées par d’imminents immunologues et biologistes, est que le désir ambivalent de la mère de retenir/expulser l’embryon/fœtus trouve une correspondance somatique dans la réaction immunitaire à cause de la présence chez le fœtus de 50 % de patrimoine génétique étranger/alien.
A l’inhibition de la réaction de rejet, selon l’auteur, correspond la disparition de vécus psychiques, oniriques et fantasmatiques, d’invasion, d’agressions, d’anéantissement.
Les travaux pionniers des psychanalystes qui se sont occupé de la vie intra-utérine et des expériences périnatales et postnatales ont trouvé une légitime confirmation dans les découvertes du domaine médical qui, grâce à l’utilisation d’instruments d’enquêtes sur la vie fœtale, ont étayé de manière incontournable le fait que le fœtus est un individu en évolution, capable de traduire de manière élaborée divers stimoli dans des attitudes d’une sûre valeur psychique.
Ce qui nonobstant, dans de nombreux milieux, demeure une certaine méfiance, concernant la communication mère/fœtus. On doute de l’existence même de la relation en l’absence de la perception et de la reconnaissance de l’objet.
En d’autres mots, le doute concerne le canal de communication utilisé dans ce particulier type de rapports dans lequel il n’est pas possible d’accéder aux codes expressifs habituels, c’est-à-dire le langage l’écriture ou la peinture.
Le problème regarde régalement la modalité d’enregistrement des expériences primaires dans le psychisme afin qu’elles puissent être enregistrées, exprimées et communiquées à posteriori.
Le but que je me suis fixé est de chercher à donner une réponse à ces questions.
Avec l’aide du matériel clinique je chercherai à illustrer comment advient la reviviscence d’expériences très précoces qui concernent essentiellement la vie intra-utérine et la relation mère allaitante et de quelle façon elles sont exprimées au cours des longues séances de micropsychanalyse.
Les expériences traumatiques en particulier réapparaissent au cours des premiers stades du développement, laissant des traces indélébiles dans le psychisme. Ces blessures font fonction d’attracteurs de pensées, d’images et de comportements qui se structurent en séries associatives de veille et oniriques et tendent à se répéter presque d’une manière identique nonobstant et indépendamment de l’âge des sujets et des conditions de vie. Le moteur de telles répétitions est le désir de cicatriser définitivement les blessures, mais les tentatives finissent inexorablement par faillir, tombant dans la spirale de la compulsion de répétition.
Dans son livre « Comment naît l’âme », Janus Ludwig parle d’actualisation des expériences prénatales et périnatales en psychothérapie. L’auteur soutient que la fixation aux événements traumatiques préconscients conditionne le comportement, le sentiment de soi, la capacité relationnelle, la capacité imaginative et affective. La possibilité de «mettre en scène » cet antique scénario en thérapie en consent l’élaboration.
Le terme « actualisation » est cher également à Q. Zangrilli qui l’utilise dans une acception un peu diverse. Il parle “d’actualisation du psychisme humain” se référant à la structuration d’une nouvelle entité psychobiologique causée par la rencontre choc du génome maternel et paternel en interaction avec l’environnement utérin.
Je voudrais tenter l’assimilation des concepts exprimés par deux auteurs pour exprimer mon point de vue.
C’est toujours une bonne chose de débuter avec les paroles de Freud : « …l’analysé ne se souvient de rien des éléments qu’il a oublié et refoulé, il préfère plutôt les metre en acte. Il reproduit ces éléments non sous forme de souvenirs mais sous forme d’actions… »
Il est bien connu pourtant, qu’afin de poursuivre le travail analytique, l’analysé doit s’en tenir à une règle qui implique le renoncement à l’action, il doit donc traduire en langage verbal ces vécus inexprimables parce qu’ils sont survenus dans des époques où l’on ne disposait pas encore de ce code expressif.
C’est la présence de traces d’expériences traumatiques qui incite des relations d’amour, caractérise l’intonation de sa relation transférentielle. La demande consciente de l’analysé est l’élimination d’un état symptomatique ou plus, en général d’un état d’angoisse à qui se soumet une demande inconsciente de résolution des conflits remontant aux noyaux de fixation traumatiques.
Winnicott parle de régression analytique et en distingue deux types relatifs au développement instinctuel :

1. Le retour à une situation précoce de la faillite de l’environnement, dans ce terme les soins maternels primaires sont inclus;
2. Le retour à une situation précoce de succès.

Dans le premier cas, il s’agit d’une méchante régression, c’est-à-dire de personnes psychotiques qui ont subi de graves carences de bonding, dans le deuxième cas il s’agit de bonne régression et seraient incluses toutes les psychonévroses. Il soutient aussi que Freud n’aurait pas réussi à analyser (selon lui) les phases prégénitales du développement parce qu’il n’avait pas soigné de cas de psychoses offrant un matériel suffisamment abondant relatif à ces phases de développement libidinal.
Exception faite pour les cas fortement marqués par une fixation au narcissisme primaire qui, à mon avis ont peu ou aucune possibilité d’accès à l’analyse, justement parce qu’ils n’ont pu accéder à une relation d’object je retiens que le concept de régression en analyse doit être considéré conjointement à celui de répétition. Ce à quoi nous assistons, en fait, est la fluctuation entre un état évolutif et un autre qui s’exprime dans les associations de séances et dans l’intonation de transfert, si bien qu’ils ne peuvent être exclus y compris les cas d’acting out.
Dans les longues séances cette dynamique s’explique de manière très claire. Au cours de deux ou trois heures il est possible d’observer le passage à travers les divers stades évolutifs avec tentatives réitérées d’approche au noyau traumatique, auxquelles suivent d’autres éloignements, jusqu’à ce que dans la situation transfert/contre-transfert s’insèrent des événements annonciateurs de déséquilibres homéostatiques qui par association sont semblables à ceux traumatiques. Ces faits indiquent le rappel et la répétition des noyaux traumatiques à l’intérieur de la relation analytique et peuvent en consentir l’élaboration.
Pourtant, je retiens que le terme « actualisation » peut être attribué non seulement à la récupération mnésique et à l’extériorisation d’événements traumatiques, après le refoulement de la scène primaire ou d’états d’angoisses relatifs à des traumatismes prénataux et périnataux, dans le setting analytique. Je pense que dans la relation analyste/analysés se produit une rencontre/choc d’images qui donne lieu à un événement existentiel semblable, d’un point de vue représentationnel et affectif, à celle intra-utérine qui, sur le plan conscient, se manifeste à travers fantasmes et fantaisies sexuo-agressives. Dans les moments de grande intensité affective (énergétique) des éléments (événements, rêves) peuvent s’insérer, par compulsion de répétition, qui s’opposent à la stase de fusionnement intra-utérine.
De tels faits peuvent provoquer des moments de grande souffrance, mais dans le même temps peuvent donner vie à l’actualisation de nouvelles tentatives vitales et libératoires. La neutralité de l’analyste peut rendre possible le détachement de l’actuel, la reconnaissance et l’élaboration.
Comme nous l’a enseigné Freud, en fait, c’est justement le travail de réélaboration du matériel dans le transfert qui produit des changements importants et différencie la psychanalyse de la thérapie suggestive.
Avant de passer à l’exposition du matériel clinique qui rend sans aucun doute plus facile la compréhension des concepts traités, je voudrais vous préciser quelques points.
Il arrive très souvent que les analysés fassent d’une manière explicite référence aux expériences prénatales, périnatales et des premiers mois de la vie post-natale, par association à un rêve, un film, un événement d’actualité, etc. La plus grande fréquence avec laquelle au cours des dernières années ce matériel se présente sur le plan conscient, probablement est due en partie également à la divulgation des techniques d’enquêtes prénatales et de l’information sur la vie fœtale sans parler de l’accent mis sur les soins au nouveau-né.
Habituellement les phrases sont énoncées de manière interlocutoire, la personne n’ayant pas enregistré cette expérience dans un code communicable, au moment où elle la revoit, se doit de le faire mais pour s’exprimer devra utiliser des mots; elle ne se sent pas pleinement autorisée à le faire.
Malgré tout, quelquefois, la référence aux expériences fœtales ou périnatales est la manifestation d’une défense projective camouflée et utilisée pour plaire à l’analyste. Je veux dire que souvent les résistances se manifestent outrepassant le matériel actuel et parlant seulement du passé. En outre, plus le passé est lointain au plus il est retenu important et utile au progrès du travail.
Dans la plus grande partie des cas, la référence à la vie intra-utérine n’est pas explicite bien que de type allusif ou métaphorique. Il vient activé par des situations existentielles de travail, familiales, amoureuses et analytiques qui mettent en œuvre des séries associatives oniriques et de veille qui ont pour refrain l’attraction/fugue d’une situation contentive, dont la tranquillité est de temps en temps menacée par un envahisseur dangereux pour l’intégrité du sujet.

Le premier cas que j’exposerai est celui d’une jeune femme qui, parvenue à une phase avancée de l’analyse, après beaucoup d’insistance, avait réussi à convaincre son fiancé d’entreprendre un travail analytique.
L’introduction du troisième (le fiancé) dans la relation était l’événement actuel qui avait servi d’inducteur de séries associatives de veille et oniriques dans lesquelles se reflétaient l’oscillation entre le désir de se libérer de l’objet/rival dangereux et celui de le maintenir.
Eliminer le troisième revenait à remonter à la relation symbiotique et aurait condamné la jeune à la solitude ou à une analyse interminable pendant que son maintien réactivait par compulsion de répétition le trauma d’origine initiatique orale.
Le rêve est le scénario privilégié dans lequel on peut mettre le mieux en évidence les fluctuations entre les deux poussées pulsionnelles « Moi et M. » (le fiancé) sommes dans l’eau – à la mer, nous nageons un derrière l’autre (référence transférentielle : l’analyste est assis un peu à l’écart derrière l’analysé). Nous nous arrêtons un peu pour nous reposer et lui commence à rappeler la relation avec une autre femme. Je cherche à m’éloigner me remettant à nager rapidement, mais je suis submergée par une violente vague et je réussis à me sauver par miracle. Je pense : pourquoi dois-je risquer la vie ? ».
Dans le travail associatif l’analysée évoque à nouveau la nostalgie des beaux moments de solitude éprouvés auparavant jusqu’à peu de temps, lorsqu’elle se vouait à ses hobbies préférés (venir en séance était un agréable dérivatif). Les associations passent ensuite au souvenir d’intenses sensations de communion éprouvées en compagnie d’un vieux sage et elle comparait ces moments au plaisir de la tétée.
La lecture que je donne de ces associations est que le sujet se remémore des sensations éprouvées à l’époque prénatale et dans ses premiers mois de vie. Moments au cours desquels l’absence de tension était assurée dans l’unité mère-fœtus-enfant par une relation contentive qui satisfaisait les exigences primaires et dans la dernière analyse garantissait la survie. Dans cette phase nous ne pouvons parler d’investissement objectuel ou de reconnaissance vraie et propre de l’objet, mais plutôt d’états de plaisir/chagrin auxquels correspondent la réalisation de l’objet et le délassement ou dans le cas contraire la tension.
Au matériel associatif exposé fait suite, par contraste, l’extériorisation des pensées et fantaisies à trame sexuelle qui concernent la trahison de l’aimé. L’image du rival (le troisième dans la relation) acquiert une valeur persécutrice et de menace de l’intégrité physique du sujet. Sa présence rend nécessaire le fait de se mettre à l’abri, c’est-à-dire s’éloigner de l’objet d’amour.
Le salut équivaut donc au retrait narcissique, mais dans le même temps, il constitue la menace d’une relation stérile à laquelle s’oppose la poussée vitale vers l’objet et la reproduction sexuelle.
Sur le plan de la pulsion sexuelle, en fait, tel mouvement se traduit dans une régression adulte avec finalité reproductive, à l’auto-érotisme prégénital.
Il est permis de penser que ce soit la nécessité de se reproduire par voie sexuelle qui pousse l’être humain à l’abandon des investissements narcissiques et à entrer dans la triangulation oedipienne d’invasion, vexations, anéantissement qui pourra être réactivée chaque fois que le sujet, au cours de sa vie, aura à affronter des situations affectivement similaires. La réaction défensive qui portera le sujet à désirer l’élimination du rival, sera vécue narcissiquement comme peur d’être agressé et nourrira la nécessité inconsciente du persécuteur.

Je voudrais à présent, introduire un autre cas. Il s’agit d’une jeune fille qui a suivi une micropsychanalyse en diverses tranches. Celle dont elle a retiré le matériel qu’elle expose provient d’une phase avancée du travail analytique, successif au retour du refoulement et à la prise de conscience de la relation incestueuse expérimentée avec les deux parents. Elle avait réussi à se détacher de pas mal de matériel associatif au sujet de la sexuo-agressivité : à présent désirs éprouvés à l’égard de la mère, puis du père, d’union sexuelle, d’appropriation/incorporation par voie orale.
Je dois ajouter que durant la tranche précédente, survenue l’année dernière, moi j’en étais au 5ème mois de ma grossesse et l’analysée l’avait totalement ignorée. A la reprise du travail, le matériel oedipien incestueux ayant été élaboré, elle pouvait avoir accès à des revécus plus précoces, réactualisés dans la relation de transfert. De plus, durant un changement de travail sa maison avait été squattée par des parents ; ce fait avait généré chez l’analysée des sensations de menace et d’invasion. Elle voulait trouver une solution pour se soustraire à cette suffoquante situation.
Elle rêve : dans ce rêve l’analyste a encore le « gros ventre » et elle s’est évanouie, mais l’analysée feint de n’avoir rien vu. Puis elle voit tomber et prendre feu un avion avec un gros ventre, un peu comme s’il s’agissait d’une femme enceinte. Elle se préoccupe pour les personnes à bord et court demander de l’aide. Le matériel associatif concerne sa sexuo-agressivitétenue en bride par un sur-moi extrêmement rigide qui lui impose un contrôle très strict sur la vie de relation et sur la position. Elle entendait une voix intérieure à laquelle elle ne réussissait pas à donner un nom.
Il m’est plus facile de penser que cette entité soit une partie de moi, détachée de moi … comme le gros ventre de l’avion …une femme enceinte qui à un moment donné expulse, … le petit enfant je ne réussis pas à le voir comme un heureux événement mais comme quelque chose qui dévore de l’intérieur, qui pompe tant d’énergie, la grossesse je la vois comme une chose terrible … j’ai une frousse terrible de l’avion parce que s’il éclate on n’a pas de moyen de s’échapper…Lorsque j’étais à l’intérieur je pensais : c’est vraiment une prison, exactement comme le gros ventre, j’imagine ma mère se mettant à courir, l’enfant aura peur, il ne voit rien, exactement comme à l’intérieur de l’avion, chaque petite chose peut être un attentat à sa propre vie… qui sait ce qu’il peut arriver lorsque les parents font l’amour ? L’enfant le sentira, comment vit il cela ? Comme un intrus, entre moi et maman il y a un corps étranger, il me semble que je ne suis pas considérée, comment font ils eux à « le faire » si j’y suis moi… il me semble d’avoir assisté à tout. »
Au moment de la réactivation de la phase du développement psychobiologique, le persécuteur assumait diverses apparences : à présent il était projeté sur la mère ou le père oedipien au stade phallique, à présent sur l’objet fusionnel/sa mère/elle-mêm , à présent sur le père intra-utérin, pris comme pénis-envahisseur qui dérange l’homéostase foeto-maternelle.
Le passage successif qui consentit la véritable élaboration de ce matériel fut la projection sur l’analyste : « cet endroit est le seul endroit où lui ne peut rien dire, certes, j’imagine qu’il écoute, qu’il écrit, qu’il prend note comme vous. Si lui pouvait avoir en mains tout ce que vous avez écrit ce serait ma condamnation. Au début je pensais que c’était vous cette entité, qui aviez pris le poste du contrôleur et pouviez lire mes pensées. Moi je parle de la Voix, mais au fond c’est ma voix, au fond je me vois, on dirait mon côté sévère. »
L’analyse de ce cas se conclut quelques jours après la date fixée, l’analysée me demanda un petit délai, un prolongement qui l’aidait à compléter sa naissance psychique. La petite fille en fait était née avant terme parce que sa mère, sur la fin de la grossesse était très fatiguée à cause du gros ventre et avait réussi à obtenir l’induction de l’accouchement durant lequel les complications ne manquèrent pas.
N. Peluffo écrit : « L’analysé raconte la période au cours de laquelle il a séjourné dans l’utérus avec les faits, les hallucinations et les fantasmes du fœtus. L’analyste répond parallèlement avec la répétition du rapport intra-utérin qu’elle a eu avec la mère. Ce n’est pas un dialogue de revécus mais une glissade parallèle avec des moments de rencontre toujours plus ou moins traumatisants. La différence entre l’analysé et l’analyste, outre l’atténuation affective du revécu est que très souvent l’analyste sait analyser les élaborations secondaires successives des vécus infantiles, ainsi comme très souvent saura le faire l’analysé à la fin de l’analyse »3/.

© Bruna Marzi

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Bibliografia

S. Freud: “Al di là del principio di piacere” (1920) vol. 9 ed. B. Boringhieri, Torino 1980
S. Freud: “Dinamica della traslazione” (1912) vol. 6 ed. B. Boringhieri, Torino 1980
S. Freud: “Osservazioni sull’amore di traslazione” (1914) vol. 7 ed. B. Boringhieri,
Torino 1980
S. Fanti: “La micropsicoanalisi” ed. Borla, Roma 1983
L. Janus: “Come nasce l’anima – la nostra vita psichica prima e dopo la nascita” ed. Mediterranee, Roma 1997.
A. W. Liley: “The fetus as a personality” Australian and New Zealand Journal of Psychiatry, 1972 Vol. 6: 99.
D. Winnicott: “Dalla pediatria alla psicoanalisi” Giunti Editore, dodicesima edizione 1998
N. Peluffo: “Micropsicoanalisi dei processi di trasformazione” Books’ Store, Torino 1976
N. Peluffo: “La situazione” Bollettino dell’ist. Italiano di micropsicoanalisi n° 5 1987
Q. Zangrilli: “La guerra intrauterina. Le ipotesi della micropsicoanalisi trovano conferma nella biologia evoluzionista” Rivista multimediale Scienza e psicoanalisi, 1 gennaio 2007.